Mon chien furieux, mon ami
le vent,
glisse sur la fenêtre
se grimpe sur mes yeux.
Il me chante l’automne,
m’ouvre.
Quand l’été finit dans la bouche
de nuages gemissants
et se démène dedans les veins
des feuilles flottantes,
je reste fermée
à l’interieur de mes poumons,
les ongles à la recherche d’une châsse d’air.
On ne vit que trois saisons
pour mourir avec les arbres nus.
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Cane mio rabbioso, amico mio
il vento
scivola sulla finestra
si arrampica ai miei occhi.
Mi canta l’autunno
mi apre.
Quando l’estate finisce nella bocca
di nuvole gementi
e si dimena nelle vene
delle foglie galleggianti
resto chiusa
dentro i miei polmoni
le unghie alla ricerca di un’urna d’aria.
Si vivono tre stagioni
solo per morire con gli alberi nudi.